Photo d'un vitrail de près

La star Tiffany

Tiffany d’aujourd’hui, c’est le titre de la nouvelle exposition du musée du Vitrail consacrée à la technique Tiffany, née au 19e siècle et toujours utilisée. Elle est revisitée par les créations contemporaines.

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Si le nom Tiff any évoque la joaillerie et l’univers du luxe, grâce au fi lm Diamants sur canapé (Breakfast at Tiff any’s) avec Audrey Hepburn, il a également eu une grande influence dans l’art du vitrail. Au point de donner son nom à «  la technique Tiff any  », et par déclinaison aux célèbres lampes dont les abat-jour en verre sont emblématiques de l’Art nouveau. «  Nous avons voulu redonner ses lettres de noblesse à cette technique, explique Clarisse Babu, du musée du Vitrail, tout en faisant découvrir comment les ateliers modernes se l’approprient encore aujourd’hui.  »

Technique innovante

C’est vers 1890 que Louis Comfort Tiff any met au point la technique portant son nom. Sous la direction, notamment, de la conceptrice Clara Driscoll, les artisans verriers sertissent les pièces de verre découpées avec un ruban de cuivre qui est rabattu sur les bords. 
Elles sont ensuite soudées au cuivre étamé. 
Cette technique permet d’alléger le poids et de créer du vitrail en volume, comme des lampes ou même des sculptures.
À l’époque de l’Art nouveau, elle devient la technique de référence aux États-Unis avant d’apparaître en Europe.

Découvrir des savoir-faire

Le musée lance sa saison samedi 5 avril, durant les Journées européennes des métiers d’art. L’occasion de (re)découvrir le musée mais aussi l’Atelier, dans lequel des artistes partagent leur savoirfaire.
Pour compléter la visite et plonger au coeur des inspirations contemporaines, le vitrailliste Serge Elphège ouvre les portes de son atelier, In Vitraux Veritas, à Curzay-sur-Vonne, tout comme la souffleuse de verre Floriane Tourrilhes à Boivre-la-Vallée.